Casque, Louis Garneau (détail), 1995. Don de Cynthia Gordon, M2010.53.3 © Musée McCord
Louis Garneau (Sainte-Foy, 1958) et sa conjointe Monique Arsenault sont les cofondateurs de l’entreprise Louis Garneau Sports, spécialisée dans les vêtements et l’équipement de vélo. En 1983, Garneau confectionne ses premiers vêtements de cyclisme dans son garage de Saint-Augustin-de-Desmaures, près de Québec. Il s’apprête alors à participer aux Jeux olympiques de Los Angeles et ne trouve pas, sur le marché, de vêtements répondant à ses besoins.
En 1984, il se retire du monde de la compétition pour mettre ses connaissances pointues du cyclisme au profit de la création de vêtements confortables et ergonomiques. En 1989, Louis Garneau se lance dans la fabrication de casques.
Au fil des ans, l’offre de l’entreprise s’étend pour inclure des vêtements de plein air, de course, de ski, de natation et de triathlon.
Les vélos, les raquettes, les appareils de conditionnement physique et autres accessoires viennent également diversifier la gamme des produits offerts par Louis Garneau Sports.
En 2003, l’entreprise acquiert le groupe Chlorophylle/L’Aventurier qui se spécialise dans les vêtements et l’équipement de plein air. Louis Garneau Sports s’en départit toutefois en 2008, après avoir redressé les finances de la marque. Avec l’achat en 2018 de l’entreprise vancouvéroise de vêtements de cyclisme Sugoi, qui comprend également la marque de vêtements de vélo de montagne Sombrio, Louis Garneau Sports vise une percée à l’international, particulièrement aux États-Unis, en Europe et en Asie.
Louis Garneau Sports demeure une entreprise familiale. Le fils de Louis Garneau, William, s’est vu confier le poste de directeur général en 2017, à l’âge de 27 ans. Son frère Édouard et sa sœur Victoria font également carrière dans le sillage de leur père.
Sources
garneau.com Lien externe
« À propos de Louis. » Garneau, Louis Garneau Sports, https://garneau.com/ca/fr/a-propos-de-garneau/a-propos-de-louis. 2018. Lien externe
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Allard, Sophie. «Le monde du travail», La Presse, 15 mai 2002, p. 1-2.
Cadorette, Stéphane. «Louis Garneau né pour le vélo», Le Journal de Québec, 7 août 2002, p. 1-2.
«D’un podium à l’autre», Revue commerce, 10, octobre 1985, p. 55-56.
Koenig-Soutière, Arnaud. « Louis Garneau passe le flambeau à son fils William. » Le Journal de Québec, Québecor Inc., 10 décembre 2017, https://www.journaldequebec.com/2017/12/10/louis-garneau-passe-le-flambeau-a-son-fils-william. Lien externe
L’Équipe de rédaction. « Louis Garneau Sports choisit Cossette pour se lancer à l’international. » Infopresse, Le Groupe Infopresse, 5 juillet 2018, https://www.infopresse.com/article/2018/7/5/louis-garneau-sports-choisit-cossette-pour-propulser-sa-croissance-internationale. Lien externe
Lemery, Claude-Sylvie. «Le vélo en tête hiver comme été», Tentations, janvier 2001, p.3.
« Louis Garneau Sports vend Chlorophylle à des Québécois. » Newswire, CNW Telbec, 19 février 2008, https://www.newswire.ca/fr/news-releases/louis-garneau-sports-vend-chlorophylle-a-des-quebecois-535346161.html. Lien externe
Richard, Manon. «Louis Garneau : la griffe du champion», Magazine Les Ailes, no 20, décembre 1993 – janvier 1994, p. 66-67, 98.
Stanton, Danielle. «Louis Garneau : ça roule», Elle Québec, no 30, février 1992, p. 33.
Date de publication
01/10/2004
Rédaction
Dicomode
Révision
Madeleine Goubau, Collaboratrice
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